Alain Bihr est professeur de sociologie à l’Université de Franche-Comté (Besançon). Auparavant, il a été maître de conférences en sociologie à l’Université de Haute Alsace (Mulhouse). Auparavant encore, il a enseigné la philosophie pendant une vingtaine d’années dans un lycée technique commercial.
Ses travaux ont porté sur des sujets divers : la sociologie des couches moyennes salariées ; la crise contemporaine du mouvement ouvrier en Europe ; la dynamique des inégalités entre catégories sociales ainsi qu’entre hommes et femmes ; la résurgence des mouvements d’extrême droite en Europe occidentale, et notamment le Front national ; la crise de l’Etat-nation. Il a régulièrement publié au cours de ces dernières années sur ces différents thèmes.
Il travaille actuellement au développement d’une théorie générale du capitalisme intégrant de manière critique l’apport marxien.

Principales publications :

• 2002 : Hommes/femmes : quelle égalité ?, Paris, Editions de l’Atelier (en collaboration avec Roland PFEFFERKORN), 352 pages. Il s’agit d’une seconde version actualisée de Hommes/femmes : l’introuvable égalité paru en 1996 chez le même éditeur.

• 2001 : La reproduction du capital. Prolégomènes à une théorie générale du capitalisme, Lausanne, Editions Page deux, 2 tomes ( 352 pages et 360 pages).

• 2000 : Le crépuscule des Etats-nations. Transnationalisation et crispations identitaires, Lausanne, Editions Page deux, 208 pages.

• 1999 : Déchiffrer les inégalités, Paris, Syros, 2e édition actualisée, 420 pages (en collaboration avec Roland PFEFFERKORN).

• 1998 : Le spectre de l’extrême droite. Les Français dans le miroir du Front national, Paris, Editions de l’Atelier, 272 pages.

• Da Grande Noite a alternativa. O movimento operario europeu em crise, Sao Paulo, Editions Boitempo (traduction en portugais de : Du « Grand Soir » à « l’alternative ») ; 2e édition, 1999.

• L’actualité d’un archaïsme. La pensée d’extrême droite et la crise de la modernité, Lausanne, Editions Page deux, 184 pages, 1ère édition, 1998 ; 2e édition augmentée, mai 1999.

• 1997 : L’avvenire di un passato. L’estrema destra in Europa : il caso del Fronte nazionale francese, Pise/Milan, Biblietaca Franco Serantini & Jaca Book, 264 pages (traduction en italien de : Pour en finir avec le Front national).

• 1996 : Hommes/femmes : l’introuvable égalité, Paris, Editions de l’Atelier, 304 pages (en collaboration avec Roland PFEFFERKORN).

• 1995 : Déchiffrer les inégalités, Paris, Editions Syros, 576 pages (en collaboration avec Roland PFEFFERKORN).
• Dall’ ’assalto al cielo ? all ’alternativa’, Pise, Biblioteca Franco Serantini, 240 pages (traduction en italien de : Du « Grand Soir » à « l’alternative ») ; 2e édition augmentée d’une préface, 1998.

• 1993 : Pour en finir avec le Front National, Paris, Editions Syros, 286 pages.

• 1991 : Du « Grand Soir » à « l’alternative » : la crise du mou-vement ouvrier européen, Paris, Editions Ouvrières, 298 pages. Il s’agit de la version éditoriale de ma thèse de doctorat.

• 1989 : Entre bourgeoisie et prolétariat : la classe de l’encadrement capitaliste, Paris, L’Harmattan, 416 pages.

• 1986 : La Farce tranquille. La normalisation à la française, Paris, Editions Spartacus, 208 pages.

• 1980 : La néo-social-démocratie ou le capitalisme autogéré, Paris, Le Sycomore, 287 pages (en collaboration avec Jean-Marie HEINRICH.

• 1979 : L’économique fétiche, Paris, Le Sycomore, 136 pages.

(fiche mise à jour le 17 février 2004)