Philippe Pierre

Chercheur au sein du Laboratoire Interdisciplinaire pour la Sociologie Economique (LISE CNAM /LSCI / CNRS)
Directeur des Ressources Humaines de Prestige et Collections International et de Helena Rubinstein (Groupe L’OREAL)
Docteur en sociologie de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris

Objets de recherche :

  • A, La socialisation des cadres internationaux en entreprise
  • B, Le management interculturel
  • C, La mondialisation
  • A, La socialisation des cadres internationaux en entreprise

Dans la mondialisation, la mobilité internationale des cadres devient, pour les entreprises, un enjeu capital ; elle questionne, en des termes nouveaux, le management interculturel.

Comment se prépare la vie à l’étranger, comment se fonde la réussite professionnelle et quel est le devenir de cette expérience de l’expatriation, au retour, pour l’homme dépaysé et sa famille ? Quelles conséquences sur le processus de construction de son identité ?

Selon des modalités qui diffèrent de celles des travailleurs immigrés, des réfugiés et des « sans-papiers », les cadres internationaux vivent l’épreuve du « choc culturel » alors que, cosmopolites et hautement qualifiés, ils découvrent le monde en étant à leur tour découverts en leurs différences.

Nos travaux analysent, d’un point de vue sociologique, les conséquences entraînées par l’expérience renouvelée de la mobilité internationale en entreprise sur la construction identitaire des cadres. Le double mouvement par lequel ces individus continuent à s’approprier l’esprit de la communauté à laquelle ils appartiennent et, en même temps, s’identifient à des rôles professionnels en apprenant à les jouer de manière personnelle et efficace hors de leur contexte culturel d’origine est un objet d’étude sociologique fécond mais encore peu étudié.

Les trajectoires biographiques de ces cadres ne sont réductibles ni à l’intérêt des approches du “ rational choice ”, ni à l’hégémonie de l’acteur dirigeant, ni à des modèles de prévisibilité des conduites, en adaptation aux diverses contraintes de l’environnement. Dans une perspective délibérément constructiviste, entre “ culture reçue ” et “ culture vécue ”, nos travaux militent pour reconnaître l’importance des phénomènes de dissonances culturelles et ethniques qui, à côté des classes sociales, de l’âge, du sexe ou de la place dans le processus de production, structurent l’identité de nouveaux acteurs cosmopolites. Nos travaux démontrent que les manières de vivre la confrontation interculturelle de ces cadres dépendent d’une diversité de processus cumulatifs, liés aux capacités de négociation du sujet-travailleur dans l’organisation (“ atout pouvoir ”), aux ressources détenues dans la communauté d’origine (“ atout communautaire ”) ainsi qu’à celles détenues dans le contexte de la famille (“ atout familial ”). Les individus ne sont pas nécessairement écrasés par l’automatisme réglementaire et les statuts assignés qui s’abattent sur eux. Ils peuvent essayer de partiellement contrôler, au travers de stratégies identitaires, la désignation sociale dont ils sont objets.

La question des conditions de construction des stéréotypes et de production de “ l’étiquette ” devient cruciale au sein d’organisations qui produisent des acteurs plus différenciés entre eux (dynamique interculturelle) mais aussi intérieurement (dynamique intraculturelle). Le caractère hétérogène des stratégies de l’identité liées à la mobilité internationale apporte un démenti au mythe de la grande entreprise comme lieu d’assimilation automatique tendant vers l’assimilation culturelle « sans retour » de ses membres. La culture et les identités peuvent ainsi devenir des ressources disponibles pour l’action sociale et en appellent à un besoin de reconnaissance dans l’entreprise « mondialisée ».

  • B, Le management interculturel

Nos travaux visent à souligner que les attentes fortes de reconnaissance identitaire, culturelle et ethnique affectent tout autant les Etats-nation que les entreprises qui tentent d’y répondre en mettant en ?uvre de formes nouvelles de gouvernement. D’un management par la culture (d’entreprise), de nombreuses entreprises s’efforcent aujourd’hui de poser les bases d’un management interculturel. Jusqu’à quel point apprécier, en entreprise, la différence (de culture, de genre) comme une valeur à partir de laquelle peuvent découler des droits pour les salariés ?

Variable clé de la performance économique, la confrontation des cultures, pour l’entreprise, réside bien en une capacité à nouer du lien social dans la durée. Mais comment impliquer des individus enracinés dans des cultures différentes, et devenus plus autonomes, plus qualifiés et qui se savent souvent davantage menacés dans leur emploi qu’autrefois ?

Convient t’il d’accorder aussi en entreprise des droits culturels spécifiques aux « minorités », de militer pour une politique de quotas et de défense particulière d’intérêts ethniques ou religieux ? Quels sont dès lors les critères auxquels doit satisfaire un système légal qui se veut juste et, au-delà, quels sont les processus d’apprentissage interculturels par lesquels des individus en arrivent à accepter des décisions contraignantes contre leur gré ou leurs intérêts ? Qu’est-ce qu’une compétence interculturelle ? Quelles actions sont susceptibles de permettre l’épanouissement des compétences interculturelles des cadres et des équipes qui travaillent avec eux, afin de favoriser une intégration mutuellement satisfaisante ?

Si l’entreprise, dans un contexte mondialisé, produit du social, elle reçoit aussi, des cultures nationales ou des effets sociétaux, des conditions d’agencement des conduites collectives. Elle s’affirme comme un creuset d’intégration culturelle.

Devant la crise des grands paradigmes unitaires (fonctionnalisme, marxisme, structuralisme) où « l’épreuve centrale consistait à montrer qu’une même personne reproduisait des comportements de même type quelle que soit la situation », ce serait à « un changement de paradigme en sciences sociales », selon l’expression de M. GAUCHET, auquel nous assisterions avec cette plus grande attention donnée à la part explicite, réfléchie de l’action, à la force des liens et réseaux indicibles, qualifiés hier de faibles, et qui relient l’homme dans l’entreprise mondialisée à ses origines.

Nos recherches doivent permettre de créer et diffuser un ensemble de savoirs que les entreprises n’ont pas encore assimilés mais qui peut permettre d’élaborer dès aujourd’hui de nouveaux outils d’action en contexte multiculturel et favoriser une gestion positive des différences culturelles en entreprise.

  • C, La mondialisation

Nos travaux visent à fournir une discussion critique de la notion de mondialisation ainsi qu’une interprétation sociologique du phénomène.

La mondialisation que nous vivons aujourd’hui est bien réelle, mais elle n’est ni nouvelle, ni achevée, ni « naturelle ». Tous les individus ne sont pas, loin de là, les acteurs d’une hypothétique société mondiale. La mondialisation produit plus de diversité que d’homogénéité. Elle n’est pas non plus automatique, voire nécessaire, irréversible ou finalisée. C’est une construction contingente, dont il faut déconstruire les éléments et les processus, pour retrouver les acteurs collectifs qui concourent à la produire.

Nous cherchons à répondre à plusieurs séries d’interrogations qui s’articulent autour de quatre dimensions en interaction :

  • l’histoire de la notion de mondialisation et son statut (caractéristiques, apports et limites, distinction entre phénomène et outil d’analyse). Dans quelle mesure le terme de mondialisation désigne un phénomène social identifiable ou constitue une sorte de pré-notion des temps modernes, n’épargnant pas la sphère académique ? ;
  • la sphère du travail et de l’emploi (place du travail dans les sociétés contemporaines, rôle des Etats et des grandes entreprises, diversité des modèles productifs, effets des NTIC) ;
  • la sphère de la culture et des identités (une culture mondiale est-elle en gestation ? Un imaginaire « globalitaire » remplace-t-il l’idéal démocratique ? Quelles identités peuvent porter les hypothétiques citoyens trans-frontières ?) ;
  • ainsi que les formes de la domination et du contrôle (une nouvelle élite se détache-t-elle à l’échelle planétaire, comment en identifier les membres, les caractéristiques et les stratégies ?).

Chacune de ces dimensions comporte l’analyse des formes de la controverse à la mondialisation. Quels sont les contre-pouvoirs, comment émergent-ils ? Quelles logiques d’action défendent-ils ou portent-ils ?

La mondialisation apparaît comme un « fait social total », c’est-à-dire comme une série de transformations qui concernent toutes les dimensions de la vie sociale : les relations économiques, professionnelles, juridiques, culturelles, politiques et aussi géopolitiques, et donc aussi justiciables de concepts forgés par la sociologie depuis le siècle dernier dont il convient de discuter l’actualité. Nos recherches nous amènent à déconstruire certains mythes liés à la mondialisation :

  • le mythe de l’individu nomade dans le cyberspace, relié en temps réel à la planète toute entière, assimilée à un « village global », qui ignore le poids des cultures et de l’histoire, méconnaît les hiérarchies d’accès aux outils d’information tels qu’Internet, vision qui suscite le même engouement euphorique que jadis l’invention du télégraphe ;
  • le mythe d’une économie essentiellement structurée par des « firmes globales » qui se partageraient la richesse sur toute la planète, alors que la plupart de ces firmes restent ancrées à des intérêts nationaux, même si leur poids économique est devenu impressionnant ;
  • le mythe, de la fin du travail salarié, suite à l’interconnexion de tous les marchés du travail, provoquant la généralisation du chômage au niveau de la planète, et réduisant presque tout le monde à l’exclusion ou à la précarité ;
  • le mythe de la fin de l’Etat nation, voire du politique, face à l’emprise des entreprises multinationales et des marchés financiers, supposés leur ôter tout moyen de régulation. Certes, les Etats-nations doivent composer avec des acteurs transnationaux divers, mais ils restent le principe le plus approprié de socialisation et de régulation politique, et sujet de droit dans les relations internationales. L’émergence du « post-national » repose, en ce sens, encore largement, sur la volonté d’acteurs étatiques qui ne sont disposés à renoncer à des prérogatives nationales que dans la mesure où la constitution d’unions régionales, par exemple, leur offre des garanties supérieures.

La mondialisation n’est pas un grand Acteur, mais une série de choix et de conséquences cumulatives de choix d’acteurs, qui vont concourir à restreindre, pour certaines catégories, le champ des opportunités et ainsi exercer des effets de domination. Il n’y a donc ni contrainte en surplomb, ni pure coïncidence de choix d’acteurs, mais des phénomènes qui révèlent, éventuellement, des jeux d’alliances sur la scène internationale.

Dans la mondialisation, le mimétisme culturel n’implique pas un nécessaire partage des valeurs. Cette dissociation croissante entre mouvements de revendication d’une identité et forces d’intégration qui concourent à renouveler le capitalisme, questionne le sens même d’un espace possible de la moralité publique et de la démocratie.

Enseignements universitaires et formation continue :

  • Institut d’Etudes Politiques de Paris :
    Chargé d’enseignement au DESS « Politiques d’Entreprise en Développement Social et Emploi » (depuis 2000)
    Chargé d’enseignement dans le cycle « Sociologue d’Entreprise » de la Formation Continue (depuis 2002)
  • CELSA / Ecole des Hautes Etudes en Sciences de l’Information et de la Communication / Université Paris IV / Sorbonne :

Chargé d’enseignement en Magistère de communication (depuis 1998)
Chargé d’enseignement en DESS Intervention sociale (depuis 1999)

  • HEC Bruxelles :

Chargé d’enseignement en DESS Compétences en management interculturel MIME (depuis 2001)

  • EM Lyon :

Chargé d’enseignement en cycle initial (depuis 2003)

  • Intervenant à l’Institut Catholique des Arts et Métiers de Lille (1998)
    à l’Ecole des Mines de Nancy (1999)
    à l’Université de Rennes II (depuis 1999)
    à l’Ecole Supérieure de Physique et Chimie de Paris (ESPCI) (depuis 1999)
    à l’Université de Metz (depuis 2002)
    à l’ESSCA Angers (depuis 2002)
    à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (depuis 2003)
  • Formations courtes à la sociologie de l’entreprise et à la conduite du changement :

Agro Paris (2000)
Association des Professionnels de la Sociologie de l’Entreprise (depuis 2001)
EDF-GDF (depuis 2002)

Publications :

Thèse de doctorat :

  • Philippe PIERRE, « La socialisation des cadres internationaux dans l’entreprise mondialisée. L’exemple d’un groupe pétrolier français », Thèse pour le Doctorat de sociologie de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Sous la direction du Professeur Renaud SAINSAULIEU, Mai 2000. Mention Très Honorable / Félicitations du Jury à l’Unanimité.

Ouvrages :

  • Sous la direction de Jean-Luc METZGER et Philippe PIERRE, La mondialisation. Regards sociologiques, Cahiers du Laboratoire de Sociologie du Changement des Institutions (CNRS), Décembre 2000.
  • Sous la direction de Geneviève DAHAN-SELTZER et Philippe PIERRE, Numéro 5 de la revue Sociologies Pratiques intitulé « Mondialisation : les cultures en question », APSE / Sciences Po Paris, Décembre 2001.
  • Philippe PIERRE (avec Dominique MARTIN et Jean Luc METZGER), Les métamorphoses du monde. Sociologie de la mondialisation, Editions du Seuil, 2003.
  • Philippe PIERRE, Mobilité internationale et identités des cadres. Des usages de l’ethnicité dans l’entreprise mondialisée, Editions Sides, 2003.

Contributions à ouvrages :

  • Philippe PIERRE, « Internationalisation de l’entreprise et socialisation professionnelle : étude des stratégies identitaires de cadres de l’industrie pétrolière », in Danielle GERRITSEN et Dominique MARTIN (dir.), Effets et méfaits de la modernisation dans la crise, Desclée de Brouwer, 1998.
  • Philippe PIERRE, « Entre globalisation des marchés et particularismes des identités : la fin des territoires », La mondialisation. Regards sociologiques, Cahiers du LSCI (CNRS), Décembre 2000.
  • Philippe PIERRE (avec Jean Luc METZGER), « La mondialisation est aussi une question sociologique ! », La mondialisation. Regards sociologiques, Cahiers du LSCI (CNRS), Décembre 2000.
  • Philippe PIERRE (avec Jean Luc METZGER), « Pour une analyse sociologique des phénomènes transnationaux », La mondialisation. Regards sociologiques, Cahiers du LSCI (CNRS), Décembre 2000.
  • Philippe PIERRE, « L’ethnicité, ressource identitaire dans l’entreprise mondialisée. L’exemple de cadres de l’industrie pétrolière », in Sous la direction de Geneviève VINSONNEAU, Identités et Sociétés pluriculturelles : recherches actuelles en psychologie sociale, Editions Sides, 2004.

Articles dans revues à comité de lecture :

  • Philippe PIERRE, « Un regain d’intérêt en France pour la dimension ethnique de la vie sociale », Cahiers de Sociologie économique et culturelle, n° 33, Juin 2000.
  • Philippe PIERRE, « Mobilité internationale : exit les baroudeurs, place aux experts ! », Agro Magazine, n°35, Septembre 2000.
  • Philippe PIERRE, « Les cadres internationaux. Construction identitaire et mobilisation de l’ethnicité », Sociologies pratiques, numéro 4, Juin 2001.
  • Philippe PIERRE, « Les figures identitaires de la mobilité internationale. L’exemple d’une entreprise pétrolière », Sociétés contemporaines, 41-42, Octobre 2001.
  • Philippe PIERRE, « Eléments pour une réflexion critique sur le management interculturel », Sociologies pratiques, numéro 5, Décembre 2001.
  • Geneviève DAHAN-SELTZER et Philippe PIERRE, « Les cultures dans la mondialisation ou le défi des apprentissages interculturels », Cultures en mouvement, numéro 52, Novembre 2002.
  • Philippe PIERRE, « L’idée de culture mondiale à l’épreuve des enracinements communautaires et culturels », Aspects Sociologiques, Université Laval Québec, volume 9, numéro 1, Septembre 2002.
  • Philippe PIERRE, « Mobilité internationale et identités. Cadres cosmopolites à la frontière de leurs cultures », L’Autre. Cliniques, Cultures et Sociétés, numéro 9, volume 3, 2002.
  • Philippe PIERRE, « La socialisation des cadres internationaux. Stratégies identitaires et mobilisation de l’ethnicité », Gestion, HEC Montréal, Volume 27, numéro 1, Printemps 2002.
  • Philippe PIERRE, « Vers une élite transnationale ? Stratégies identitaires de cadres à l’épreuve de la mondialisation », Ecarts d’identité, n° 99, Printemps 2002.
  • Philippe PIERRE, « Les élites de la mondialisation. Quelles constructions identitaires ? », Education Permanente, n°150, 2002.
  • Philippe PIERRE, « Mondialisation, force des cultures et nouvelles segmentations identitaires », Espaces-temps, Mai 2002.
  • Philippe PIERRE, « Management interculturel et difficile reconnaissance des différences en entreprise », Passerelles, Décembre 2002.
  • Philippe PIERRE, « Mobilité internationale des élites et stratégies de l’identité », Revue Européenne des Migrations Internationales, Volume 19, numéro 1, 2003.
  • Jean-Luc METZGER et Philippe PIERRE, « En quoi le concept d’élite peut aider à analyser le processus de mondialisation ? », Recherches Sociologiques, Université de Louvain, Volume XXXIV, numéro 1, 2003.
  • Philippe PIERRE, « Le difficile croisement des cultures en entreprise », Communication et Organisation, numéro 22, 2003.
  • Philippe PIERRE, « Mondialisation et identités. La question des cadres internationaux en entreprise », Critique économique, Maroc, 2003.
  • Philippe PIERRE, « Le mouvement perpétuel. Dimension imaginaire de la mondialisation », Passerelles, numéro 26, Printemps-Eté 2003.
  • Philippe PIERRE, « Mondialisation et constructions identitaires de cadres de l’industrie pétrolière », Revue Française de Gestion, numéro 148, volume 30, 2004.
  • Philippe PIERRE, « Des relations inter-ethniques dans l’entreprise mondialisée ? Mobilité internationale, identités narratives et identités personnelles de cadres du secteur pétrolier », Cahiers du CERIEM, Université de Haute-Bretagne, Rennes II, GDR « Migrations internationales et relations inter-ethniques » du CNRS, 2004.
  • Philippe PIERRE, « La vie professionnelle comme un récit. L’identité narrative des cadres internationaux dans l’entreprise mondialisée », Migrations Société, numéro 93-94, mai-août 2004.
  • Dominique MARTIN, Jean-Luc METZGER et Philippe PIERRE, « La mondialisation : un fait social total porteur de contestation et de résignation », International Sociology, à paraître en 2004.
  • Dominique MARTIN, Jean-Luc METZGER et Philippe PIERRE, « La mondialisation menace t’elle le travail ? », Sciences Humaines, numéro 150, juin 2004.
  • Philippe PIERRE, « Une internationale des cadres ou des cadres internationaux ? », Management International, HEC Montréal, numéro 3, volume 8, 2004.
  • Philippe PIERRE, « Mobilité internationale : mobilisation générale ! », Entretien dans Expansion Management Review, à paraître en 2004.
  • Philippe PIERRE, « Mondialisation, le rêve K.-O. », Libération, Mardi 9 mars 2004.
  • Philippe PIERRE, « Comment sortir d’un « imaginaire globalitaire ? » », Sciences de l’homme et sociétés / Cultures en mouvement, numéro 69, juillet/août 2004.

Compte-rendus d’ouvrages dans revues à comité de lecture :

  • Philippe PIERRE, Compte-rendu de l’ouvrage « Hommage à Carmel CAMILLERI. Pluralité des cultures et dynamiques identitaires », Cahiers Internationaux de Sociologie, n°111, Juillet-Décembre 2001.
  • Philippe PIERRE, Compte-rendu de l’ouvrage de Toshiaki KOZAKAI, « L’étranger, l’identité. Essai sur l’intégration culturelle », L’Autre. Cliniques, Cultures et Sociétés, Volume 2, n° 2, Septembre 2001.
  • Philippe PIERRE, Compte-rendu de l’ouvrage de Jean-Luc METZGER, « La réforme permanente : entre utopie et résignation », Espaces-temps, Mai 2002.
  • Philippe PIERRE, Compte-rendu de l’ouvrage de Niklas LUHMANN, « La légitimation par la procédure », Sociologie du Travail, à paraître en 2003.
  • Philippe PIERRE, Compte-rendu de l’ouvrage de Michel WIEVIORKA et Jocelyne OHANA, « La différence culturelle », Conflits actuels, numéro 9, printemps 2002.
  • Philippe PIERRE, Compte-rendu de l’ouvrage de Jean-Loup AMSELLE, Branchements. Anthropologie de l’universalité des cultures, Cahiers Internationaux de Sociologie, numéro 113, Juillet-Décembre 2002.
  • Philippe PIERRE, Compte-rendu de l’ouvrage de Michel WIEVIORKA, « La différence », Les Cahiers du GERFA, 2003.
  • Nicolas DELANGE et Philippe PIERRE, Compte-rendu de l’ouvrage de Geneviève VINSONNEAU, « L’identité culturelle », Sociologies pratiques, numéro 8, 2003.
  • Nicolas DELANGE et Philippe PIERRE, Compte-rendu de l’ouvrage de Philippe D’IRIBARNE, « Le Tiers-Monde qui réussit. Nouveaux modèles », Sociologies pratiques, à paraître en 2004.
  • Philippe PIERRE, Proposition de lecture de l’ouvrage de Alain FINKIELKRAUT et Peter SLOTERDIJK, « Les Battements du Monde », Sociologies Pratiques, à paraître en 2004.
  • Philippe PIERRE, Proposition de lecture de l’ouvrage de Ulrich BECK, « Pouvoir et contre-pouvoir à l’ère de la mondialisation », Sociologies Pratiques, à paraître en 2004.

Actes de Colloques et Communications :

  • Décembre 1999 Séminaire « Mondialisation, transition et développement »
    Approches sociologiques de la mondialisation
    (CNRS / Maison des Sciences Economiques) (Université Paris I / France)

Intervention : Les problématiques sociologiques de la globalisation.

  • Juin 2000 Journée Sciences Po Formation / LSCI
    « Sociologie et gouvernance d’entreprise » (Paris / France)

Intervention : Mobilité internationale des cadres et stratégies de l’identité.

  • Juillet 2000 Congrès de L’Association des Sociologues de Langue Française (AISLF)
    « Une société-monde ? » (Québec / Canada)

Intervention : Mobilité internationale des cadres et stratégies de l’identité.

  • Mai 2001 Colloque « Cultures nationales et Management »
    Atelier 1 : « Coopération et fusions internationales : le choc des cultures nationales »
    Université Robert SCHUMAN et IECS (Strasbourg / France)
  • Intervention et publication : Philippe PIERRE, « Une internationale des cadres ou des cadres internationaux ? », Management International, HEC Montréal, 2004.
  • Septembre 2001 VIIIème Congrès international de l’Association pour la Recherche Interculturelle (ARIC)
    Symposium « Culture et travail : du local au mondial » (Genève / Suisse)

Intervention et publication : Philippe PIERRE, « Du projet de mobilité aux manipulations de l’ethnicité. La construction de l’identité de cadres internationaux d’un groupe pétrolier français », Actes du 8ème Congrès de l’ARIC, Décembre 2001.

  • Juin 2003 Congrès « Relations de travail et organisations » (Université de Metz/Université de Trois-Rivières)

Intervention et publication : Philippe PIERRE, « Mobilité internationale, dimensions transfrontalières et construction de l’identité des cadres », Universités de Metz et Luxembourg, Juin 2003.

  • Juin 2003 Rencontre de Salvador de Bahia (Brésil)
    « Analise de organizacoes : Perspectivas latinas »

Intervention : La socialisation des cadres internationaux. Stratégies identitaires et mobilisation de l’ethnicité (Socialization of international executives, Identity strategies and mobilization of ethnicity).

  • Juin 2003 1er Séminaire Européen de l’Institut CEDIMES
    « Relations économiques entre l’Union Européenne et les pays européens non membres. Coopérations, Stratégies, Développements » (Targoviste / Roumanie)

Publication (Avec Nicolas DELANGE) : « L’Europe, l’Europe, l’Europe... Construction politique ou identité européenne en construction ? ».

  • Mars 2004 Séminaire CEDIMES

Publication (Avec Nicolas DELANGE) : « Le traitement de la différence culturelle en entreprise. Une perspective philosophique », (Alexandrie / Egypte).

  • Juillet 2004 Congrès de L’Association des Sociologues de Langue Française (AISLF)
    « L’individu social » (Tours / France)

Intervention : L’identité narrative des cadres internationaux dans l’entreprise mondialisée.

Autres activités :

  • Membre de l’Association des Professeurs et Maîtres de Conférence de Sciences-Po Paris (depuis 2000)
  • Membre de l’Association Française de Sociologie (AFS) (depuis 2002)
  • Membre du Comité de Rédaction de la Revue Sociologies Pratiques (depuis 2000)
  • Membre de l’Association des Professionnels en Sociologie de l’Entreprise (APSE) (depuis 2000)
  • Membre associé du CERIEM/CETAC (Université de Rennes II) (Axe Organisation, Travail et Emploi) (depuis 2003)
  • Membre associé du CEDIMES / Bruxelles (Axe La dimension culturelle des mouvements économiques et sociaux) (depuis 2003)

(fiche mise à jour le 15 décembre 2004)

Paru dans ethnographiques.org :

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