Edio Soares

Inscrit au programme de doctorat de l’Institut universitaire d’études du développement (Iuéd) de Genève, sous la direction de Gilbert Rist.
Chargé de cours en Communication visuelle à l’Institut superieur et au centre d’éducation luthérienne Bom Jesus (Ielusc-Bom Jesus) et d’Histoire de l’art au Colégio Elias Moreira et Faculté Cenecista de Joinville. Metteur en Scène des troupes de théâtre : « Quimeras » et « Quimerinhas de teatro » (1989-97).

Thème de recherche
Butinage religieux

Résumé de la recherche
Au Brésil, une seule religion, une seule prière ne suffit pas au pratiquant. Il lui faut beaucoup de religion. Ainsi, par exemple, la participation aux messes dominicales n’empêche pas le pratiquant de suivre une thérapie spirite afin de débloquer sa libido ; de participer à une chaîne de prière à l’Église universelle du royaume de Dieu dans le but de prospérer ; de suivre à des multiples séminaires sur le pouvoir des mains ou des cristaux enchantés. Cette pratique semble s’intensifier lorsque que le pratiquant est en crise - dépression, chômage, maladie, désespoir, problèmes familiaux, etc. Il peut alors faire un tour dans des « centres » spirituels : centre spirituel kardéciste, centre d’umbanda, de macumba, de candomblé, centres de méditation orientale, centres d’oraisons pentecôtistes, etc. Le pratiquant brésilien procède à une « promenade religieuse » qui, selon toute vraisemblance, est contraire à ce que l’on entend par pratiquant : « celui qui observe les pratiques de sa religion » (Le Petit Robert, 2002 : 2039). Or, comment peut-on observer les pratiques de sa religion en se promenant un peu partout ? Comment conjuguer fidélité et mobilité religieuse ? Telles sont les questions qui évoquent le butinage religieux.

Travaux

  • L’Église Universelle du royaume de Dieu : l’Église de la "prière forte" ou l’Église des faibles, Mémoire de Diplôme d’études supérieures de l’Institut universitaire d’études du développement, sous la direction de Gilbert Rist, Genève, Iuéd, 2000.
  • « Mourir à Joinville », Yvan Droz (dir.), La violence et les morts. Éclairage anthropologique sur les rites funéraires, Georg, Genève, 2003, pp. 136-152.

(fiche mise à jour le 2 décembre 2005)

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