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Marie-Blanche Fourcademarie_fourcade@yahoo.frMarie-Blanche Fourcade est docteure en ethnologie (Université Laval, Québec, 2007). Elle est professeure associée au département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal et rattachée à plusieurs centres de recherches tels que le Laboratoire de muséologie et d’ingénierie de la culture (LAMIC) à l’Université Laval, le Groupe interuniversitaire de recherche sur les paysages de la représentation, la ville et les identités urbaines, la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain et le Groupe de recherche sur la médiation culturelle à l’université du Québec à Montréal. Ses travaux doctoraux ont porté sur les fabrications identitaires migrantes à l’échelle individuelle et collective. Elle s’est plus particulièrement intéressée au patrimoine domestique de la communauté arménienne au Québec et à l’analyse de son rôle dans la construction de l’identité diasporique. Sortant de l’espace familial, elle s’est également penchée sur les relations que cette diaspora entretient avec le paysage urbain par l’entremise d’un investissement patrimonial architectural, artistique et toponymique. Depuis, elle se consacre à plusieurs projets de recherche qui conjuguent ses intérêts pour le patrimoine des migrations, l’institution muséale et les défis de la médiation patrimoniale, engendrés par le numérique. Parmi ceux-ci : Le projet Mémoires d’Arvida est mené dans le cadre stage postdoctoral au sein du Groupe interuniversitaire de recherche sur les paysages de la représentation, la ville et les identités urbaines à l’Université du Québec à Montréal. Il s’agit d’un projet de conservation et de diffusion de récits de vies d’Arvidiens et d’Arvidiennes qui ont vu se développer la ville sous l’impulsion de l’Aluminerie Alcan. Cette recherche-action, réalisée en collaboration avec des citoyens et la Corporation de développement économique et culturel d’Arvida, se structure autour d’abord de la collecte de mémoires, d’objets et d’archives, puis d’une diffusion numérique qui pourrait accueillir et mettre en valeur ce patrimoine matériel et immatériel. Le projet Conservation et médiation de la culture en contexte de mobilité : l’alternative cybermuséale part du constat que le patrimoine migrant éprouve des difficultés à s’inscrire pleinement dans les institutions muséales des pays d’accueil, du fait de sa polymorphie et des multiples discours identitaires dont il est porteur. Plusieurs initiatives, de la part de communautés ou de musées, démontrent pourtant un réel désir de conserver et de partager cet héritage affleurant. Les solutions développées jusqu’à présent sont encore loin d’être satisfaisantes. Le constat d’inadéquation de la forme muséale oblige à revenir à l’origine du questionnement en se demandant que conserve-t-on et pourquoi, mais également avec qui partage-t-on ces trésors ? Le projet de recherche mis en place tente de mesurer les défis que posent la nature et les contenus du patrimoine diasporique ainsi que les alternatives qui pourraient être mises en place pour le conserver et le partager le plus justement possible. Direction de publications et monographie :
Publications dans des revues ou des ouvrages collectifs :
Paru dans ethnographiques.org :![]() (publié en novembre 2012)
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©2018 - ethnographiques.org - ISSN 1961-9162 Mis à jour le 10 avril 2018 |
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