Compte rendu d’ouvrage

CARRIE Fabien, DORE Antoine, MICHALON Jérôme, 2023. Sociologie de la cause animale

CARRIE Fabien, DORE Antoine, MICHALON Jérôme, 2023. Sociologie de la cause animale. Paris, La Découverte.

Sommaire

Cet ouvrage, publié une dizaine d’années après celui de Christophe Traïni en sociologie historique à propos de la cause animale (Traïni 2011), renouvelle ce champ de recherche. Il présente une synthèse de nombreuses études sur le sujet menées principalement par des chercheurs spécialistes du monde occidental et anglo-américain. La synthèse inclut des études réalisées par les trois auteurs, un politiste et deux sociologues, spécialistes respectivement des relations entre idées et mobilisations (Fabien Carrié), des transformations des rapports aux vivants dans le domaine de l’agriculture et de l’environnement (Antoine Doré) et des relations humains-animaux (Jérôme Michalon). Les auteurs en proposent également une prolongation actualisée.

Cet ouvrage s’organise en trois parties. La première consiste en une mise en contexte socio-historique des soubassements moraux, politiques et scientifiques de la cause animale. La seconde présente des données davantage sociologiques à propos des personnes engagées dans la cause, tandis que la dernière partie traite des effets de la cause sur des mondes sociaux (politique, économique et académique). Ce livre permet ainsi de partir à la rencontre des acteurs s’estimant légitimes pour porter la parole des animaux.

Dans leur introduction, les auteurs constatent que durant la seconde décennie du XXIe siècle, notamment en France, le souci du sort des animaux se diffuse dans la société. Les atteintes qu’ils subissent sont socialement reconnues et des réparations sont ainsi à prévoir en conséquence. Ce souci, légitimé sur le plan social a, dans le même temps, été décrit par certains acteurs de la société comme une sorte de « tsunami », de « déferlante » [1] imprévisible, sans origine connue, sinon du fait de militants présentés comme nouvellement investis dans la cause, et aux pratiques critiquables (telles que les tournages en caméras cachées). Certaines positions idéologiques, telles que l’antispécisme, ont ainsi pu être qualifiées d’antihumanistes. Parallèlement, les pouvoirs publics se sont engagés dans la voie de la criminalisation de certains modes d’action. C’est dans ce contexte que les auteurs ont souhaité analyser l’essence de ces « postures normatives », alors que la littérature sur ces questions (les dynamiques sociales à l’origine de la cause, les groupes qui les défendent et leurs effets sur la société) présentait parfois peu d’assise empirique solide, voire n’était plus d’actualité (par exemple en ce qui concerne l’étude « des continuités entre l’engagement [des militants] d’hier et celui d’aujourd’hui » - p. 5). L’ouvrage présente une synthèse des connaissances concernant les mouvements de défense des animaux, avec « un regard distancié », afin de dépasser le « pour » ou « contre » la défense de la cause animale (Carrié et al. 2023). Un glossaire conclut de façon pertinente l’introduction (p. 6). Il permet une prise de distance avec le sens commun que peuvent revêtir certains termes, mais également avec le vocabulaire militant décrivant des « catégories fortement idéologiques et stratégiques » (p. 48). Voilà pourquoi, tout au long du développement, les auteurs proposent plutôt d’utiliser la division entre luttes sectorielles (contre des pratiques spécifiques) et luttes systémiques (contre l’exploitation de l’ensemble des animaux) (p. 6). De cette façon, les auteurs se prémunissent des critiques que d’autres chercheurs ont eu à affronter en raison de leur prise de distance, supposée ou revendiquée, avec la « neutralité axiologique » (p. 111) [2].

La cause animale, des mouvements remontant au XVIIIe siècle

Dès les premiers chapitres (I et II), la plongée dans les études retraçant les origines socio-historiques de la cause animale fait dire aux auteurs que ce mouvement n’est pas nouveau. En effet, la représentation politique des animaux a émergé dès la seconde partie du XVIIIe siècle, notamment au Royaume-Uni. La protection animale sectorielle est née, notamment, d’une visibilité accrue des animaux dans l’espace public et elle est devenue une modalité de distinction sociale. Condamner les pratiques brutales des classes populaires était alors « un moyen détourné de « domestiquer » ces populations turbulentes » (p. 13). Progressivement, certaines luttes, notamment contre la vivisection en France, ont remis en question non plus des pratiques populaires mais des pratiques scientifiques, qui étaient jusque-là acceptables car présentées comme synonymes de progrès pour le sort des humains. En somme, chaque lutte sectorielle, par des déplacements conceptuels et l’implication d’acteurs nouveaux, a régulièrement entraîné des scissions entre les « réformistes » et les « abolitionnistes » (p. 48).

Au cours du XXe siècle, les considérations morales dans la représentation des animaux ont laissé la place à des arguments techniques et scientifiques reposant notamment sur les prémices de l’éthologie pour tendre vers le bien-être animal (des animaux d’élevage). Dès les années 1970, à cette progressive évolution des mouvements de lutte sectorielle se sont superposées des critiques systémiques, qui se faisaient entendre au XIXe siècle en contexte colonial. Les animaux étaient parfois présentés comme des opprimés parmi d’autres êtres vivants, poussant ainsi leurs défenseurs à réclamer l’arrêt de l’ensemble de l’exploitation animale. Il s’agit de la naissance de l’animalisme et ses déclinaisons (libération animale, antispécisme, droits des animaux) alimentant des réflexions dans les cercles intellectuels. Leurs partisans, en marge des mouvements traditionnels, préconisaient de nouveaux « répertoires d’action » (Péchu 2020) autrement dit des actions plus directes et l’adoption de régimes végétariens, végétaliens ou véganes. Ces échanges entre mondes intellectuels (en philosophie morale) et mondes militants ont favorisé le succès de l’animalisme et le développement des Animal Studies aux États-Unis. Ces recherches se sont données « pour ambition de produire des connaissances sur les relations hommes-animaux qui soient utiles à l’amélioration de la condition animale » (p. 42), afin de leur rendre justice. Les années 2000 ont vu l’apparition des Critical Animal Studies, permettant aux chercheurs impliqués de se regrouper, afin notamment de « gagner en respectabilité et en légitimité » (p. 45). Ce « militantisme académique » (p. 45) a fait l’objet de critiques et a questionné les liens entre production intellectuelle et engagement. Ces liens sont encore régulièrement discutés [3].

Les mouvements complétant l’action des pouvoirs publics, une cartographie de l’échelle locale à internationale

Dans les chapitres suivants (III et IV), les auteurs s’intéressent plus particulièrement aux mouvements pro-animaux contemporains. Ils en proposent une cartographie en replongeant le lecteur au sein des luttes sectorielles et systémiques (dès le XIXe siècle) à propos de l’errance canine ou de l’expérimentation animale. Il s’agit d’analyser les liens entre ces luttes et l’action des pouvoirs publics, et de montrer comment elles entrent en concurrence ou se revivifient les unes par rapport aux autres. En France, c’est à partir de la fin des années 1980 que l’antispécisme s’est développé, notamment au sein du milieu squat, anarchiste et écologiste lyonnais. Cependant, les critiques à propos de sa proximité avec l’utilitarisme anglo-saxon ont mis un coup d’arrêt à son expansion en France au début des années 2000 alors qu’il rayonnait largement aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans ces années, le renouvellement de la cause animale, expliquent les auteurs, est venu du changement de profil des militants et de la création de nombreuses organisations telles que L214. Les auteurs en proposent une vision globale par un graphique replaçant chronologiquement les dates de fondation des principales associations françaises de défense des animaux entre XIXe et le XXIe siècle, tout en inscrivant leurs actions dans un gradient de critique, entre dimension sectorielle et systémique (p. 59).

Ils entraînent ensuite le lecteur dans la dimension internationale de la cause. Si, au milieu XIXe siècle, certaines pratiques européennes sont critiquées par les militants du Royaume-Uni (par exemple la corrida en Espagne), des critiques sont également formulées dans les territoires colonisés, notamment en Inde. Les antennes locales ont ainsi reproduit « auprès des populations colonisées l’œuvre de civilisation et de domestication des classes populaires de leurs aînées métropolitaines » (p. 61). Cependant, les auteurs rappellent que cette « internationalisation de la cause ne veut pas dire uniformisation » (p. 62). En effet, toujours en Inde, aux déclinaisons occidentales de la cause ont été ajoutées « des considérations religieuses et spirituelles [...] d’inspiration bouddhiste ou hindouiste » (p. 63). Ce faisant, la cause animale rendue visible à l’international, a déclenché des réactions étatiques. Des institutions publiques se sont dotées d’instances dédiées au bien-être animal, et dans le même temps, les mouvements les plus radicaux ont été criminalisés, leurs actions étant assimilées à du terrorisme. Cette tendance du monde anglo-américain a gagné l’Europe et la France en 2019, où des chercheurs et des associations ont tenté d’y répondre.

L’engagement des militants : le rôle des aspirations politiques, morales et des émotions

Au cours du chapitre IV, les données sociologiques disponibles se replacent progressivement à l’échelle des individus, bien que les auteurs constatent les lacunes des études en sciences humaines et sociales relatives aux militants. Ces développements tentent de contrer le « tropisme évolutionniste » de pacification progressive et inéluctable des mœurs (p. 67), perçu comme un obstacle par les auteurs car ne permettant pas de comprendre « les modalités concrètes de l’engagement et […] la diversité des aspirations politiques et morales des militants et sympathisants de la cause » (p. 68). La question de l’engagement est ainsi abordée dans le champ politique. En effet, dès le début des années 2020, la cause est devenue plutôt transpartisane et les proximités entre les causes animale et environnementale ont été de plus en plus marquées du fait du partage de valeurs communes. Cependant, les auteurs notent des divergences, par exemple entre antispécistes et écologistes quant aux objectifs de l’adoption d’un régime alimentaire spécifique. Cette question est également traitée par le prisme des émotions et des « dispositifs de sensibilisation » (p. 71) (Traïni et Siméant-Germanos 2009). Les auteurs discutent ainsi avec finesse la notion de « choc moral » (Jasper 1997) et en pointent les limites. Ils préconisent de reconstituer l’histoire sociale des individus et les configurations dans lesquelles se déploie l’engagement plutôt que de focaliser l’attention sur des récits de choc ressenti, parfois reconstruits rétrospectivement, et dont l’objectif est de permettre aux militants d’« emporter l’adhésion du public, de recruter de nouveaux membres et de conforter leurs propres convictions » (p. 72).

Les auteurs dressent ensuite le profil des militants, qui a évolué dès les années 1970. En effet, la cause animale a longtemps été réservée à une élite sociale, à des individus plutôt âgés et aux ressources importantes. Des militants trentenaires, issus d’une petite et moyenne bourgeoisie culturelle, et proposant de nouvelles actions visant à fédérer les mouvements (telles que la Veggie Pride) fondées sur des arguments éthiques et politiques plutôt que scientifiques, ont permis un « abaissement des coûts de la prise de parole au nom des bêtes » (p. 74). De nouveaux membres ont ainsi rejoint les mouvements, autant en France qu’aux États-Unis, sans qu’il ne soit toutefois possible de parler de représentativité ou de démocratisation puisque les classes populaires sont plutôt absentes des organisations ou invisibilisées. Les auteurs mentionnent, en outre, de nombreuses études révélant la féminisation accrue des mouvements et proposant des clés de compréhension à la fois de cette tendance et des rapprochements entre les arguments en faveur de la cause animale et les questions d’identités de genre.

Ils analysent ensuite trois manières de « parler et d’agir » pour porter la parole des animaux (p. 79), les conduisant ainsi à détailler et distinguer les « répertoires d’action » et les « routines militantes ». La première catégorie se caractérise par la représentation visuelle de la souffrance des animaux sur la base de mises en scène parfois provocantes, ou par des intrusions ou des infiltrations filmées (par exemple dans des abattoirs). La seconde se caractérise par la mise en politique de la cause animale amenant à la création de partis animalistes dès les années 2000, qui ont tendance à élargir les causes qu’ils défendent à mesure qu’ils gagnent en légitimité électorale. La dernière catégorie aborde la question complexe de l’identité militante via le régime alimentaire, comme un élément d’entrée dans la carrière de militant et de maintien dans le groupe, par l’adoption d’un comportement déviant face à la norme.

Quelques effets de la défense de la cause animale en matière de droit des animaux, de consommation de leur chair et de production de travaux scientifiques et académiques

Enfin, le dernier chapitre (V) aborde les effets de la cause animale sur certains mondes sociaux actuels, indiquant la direction du gouvernement des relations entre humains et animaux. D’une part, la cause animale a été institutionnalisée en France par l’adoption de normes juridiques en faveur du bien-être animal (expression utilisée pour la première fois en 2012 au ministère de l’Agriculture – p. 92) et par la reconnaissance en 2015 d’une sensibilité aux animaux. Juridiquement parlant ils sont ainsi devenus des biens particuliers [4]. Les auteurs nous apprennent que les exigences de la France en matière de bien-être animal sont assez faibles en comparaison d’autres États européens, notamment les pays scandinaves, mais que les institutions communautaires prennent au sérieux les revendications des ONG. D’autre part, la cause animale s’est instillée dans les pratiques des marchés alimentaires, poussant les producteurs et les distributeurs à une meilleure prise en compte du bien-être des animaux destinés à la consommation (par le système de labels) ou à se tourner vers la commercialisation de produits végétariens, végétaliens et véganes. Cette tendance favorise le développement de la pet industry, expliquent les auteurs. Par exemple, en 2016, Nestlé a racheté la société Petfinger « qui exploite le plus grand site Internet d’adoption d’animaux en ligne d’Amérique du Nord » (p. 101). Cela ne fait pas l’unanimité parmi les militants et fournit des arguments à leurs opposants puisque ces nouveaux marchés très lucratifs s’inscrivent dans le système capitaliste, au cœur d’enjeux de lutte pour certains d’entre eux. Enfin, en se plaçant dans le registre de l’éthique, les auteurs analysent la diffusion de la cause animale dans le champ académique en France et les tensions que cela provoque entre chercheurs, notamment autour de l’antispécisme. Ils détaillent avec habileté comment les champs académiques et militants se sont « affectés » l’un et l’autre (p. 104), provoquant des débats houleux relatifs aux contenus d’enseignements universitaires ou encore aux pratiques d’expertise. En somme, le monde universitaire apparaît divisé. Sur une note positive, les auteurs en concluent que le souci des animaux est donc devenu socialement légitime.

En conclusion, les auteurs tirent le fil des derniers développements en préconisant une certaine vigilance quant à la production de connaissances académiques sur la cause animale. Elle est un « objet sociologique à part entière », « comme les autres », relevant d’un traitement « classique » par les sciences humaines et sociales. Si une certaine circularité s’observe entre les mondes militants et académiques, qui n’est pas propre à cette lutte, les catégories mobilisées doivent être livrées à un « examen critique » et « à l’épreuve de l’enquête » (p. 110). De même, ils estiment que l’engagement dans la cause n’est pas nécessaire pour l’étudier, seuls « des éléments empiriques solides » (p. 111) permettent de gagner en distance critique et de s’affranchir d’une certaine « panique morale » ambiante.

Cet ouvrage est indéniablement d’une grande qualité vis-à-vis de l’objectif qu’il s’est fixé, celui de participer à la structuration de ce champ de recherche propre. De nombreux détours sont les bienvenus, notamment en ce qui concerne les relations de genre, les débats sur l’alimentation et sur la pet industry, et ceux sur les affectations entre cause animale et champ académique. Ce dernier point, affronté sans concessions, semble constituer un des atouts de l’ouvrage, tout comme l’analyse critique du concept de « choc moral », « une notion faisant écran » et apparaissant inopérante face à certaines données empiriques (p. 70). De façon plus générale, les auteurs parviennent à proposer une analyse précise des différentes facettes d’un mouvement « qui n’a rien d’homogène ». Ils s’efforcent de montrer que ce mouvement, parfois présenté comme singulier, n’est ni nouveau, ni unique par rapport à d’autres mouvements sociaux. Ils appellent ainsi de leurs vœux à des comparaisons, notamment avec des mouvements pour la cause environnementale.

Outre ce fond riche, 10 encadrés apportent des précisions particulièrement utiles au lecteur. L’encadré 3 soulève la question des « formes de pathologisation récurrentes dans les débats autour de la condition animale » (p. 24). On aurait aimé en savoir plus, notamment dans un contexte de criminalisation de la cause. De même, certaines dimensions de la cause animale sont peu présentes dans l’ouvrage, c’est le cas de la faune sauvage et des profils de militants associés, tout comme certaines carrières de militants d’organisations internationales les entraînant dans une circulation régulière entre organisations et pays. La mobilisation de la sociologie des élites transnationales serait peut-être opportune. En outre, les études s’ancrent dans des sociétés occidentales ou occidentalisées, un détour plus conséquent par des études anthropologiques de sociétés non occidentales serait sans doute le bienvenu. Il permettrait certainement d’apporter des éléments nouveaux, par exemple en ce qui concerne le régime alimentaire préconisé par ces mouvements. Ces quelques remarques ne doivent pas faire oublier, d’une part, que l’analyse repose sur des données existantes et lacunaires à certains endroits ; d’autre part, que les dernières phrases des auteurs invitent les chercheurs à apporter leur contribution à l’entreprise de structuration de ce champ de recherche. À nos plumes donc.

add_to_photos Notes

[1Selon les mots des auteurs, lors d’une présentation de l’ouvrage le 2 juin 2023 dans le cadre du séminaire d’anthropologie européenne des relations entre humains et animaux, organisé par l’anthropologue et philosophe Frédéric Keck. Les citations présentées dans ce compte rendu sans références associées sont issues de cette présentation.

[2Notion développée par Max Weber (Weber 1965). Voir également les développements du présent ouvrage à partir de la page 101 et la notion d’« appariement » développée par Jérôme Michalon (Michalon 2018).

[3Voir le récent appel à communications du Collectif de Recherche en Études Animales et Mouvements Animalistes (CREAMA) à propos d’une journée d’étude intitulée « Études animales et engagement », prévue en juin 2024. Voir https://afea.fr/news/wp-content/uploads/sites/2/2023/09/CREAMA-AAC-JE-Eetudes-animales-et-Engagement.pdf

[4En droit français, les animaux ont longtemps été considérés comme des biens meubles par nature (ancien article L. 528 du Code civil). Cette classification était liée à la mise en œuvre du droit de propriété. Cependant, une loi du 16 février 2015 (n° 2015-177) a reconnu que les animaux domestiques et d’élevage étaient « des êtres vivants doués de sensibilité » (article L. 515-14 du Code civil). Depuis, ils sont restés des biens, mais ils sont pourvus d’un statut particulier.

library_books Bibliographie

CARRIÉ Fabien, DORE Antoine et MICHALON Jérôme, 2023. « Pour ou contre la cause animale : là n’est pas la question », AOC (en ligne), https://aoc.media/analyse/2023/02/20/pour-ou-contre-la-cause-animale-la-nest-pas-la-question.

JASPER James M., 1997. The Art of Moral Protest : Culture, Biography, and Creativity in Social Movements. Chicago, University of Chicago Press.

MICHALON Jérôme, 2018. « Cause animale et sciences sociales. De l’anthropocentrisme au zoocentrisme », La Vie des Idées (en ligne), https://laviedesidees.fr/Cause-animale-et-sciences-sociales.

PECHU Cécile, 2020. « Répertoire d’action », in Dictionnaire des mouvements sociaux-Nouvelle édition. Paris, Presses de sciencespo, p. 495-502.

TRAÏNI Christophe, 2011. La cause animale. Essai de sociologie historique (1820-1980). Paris, Presses universitaires de France.

TRAÏNI Christophe et SIMEANT-GERMANOS Johanna, 2009. « Introduction. Pourquoi et comment sensibiliser à la cause ? », in TRAÏNI Christophe (dir.), Émotions… Mobilisation ! Paris, Presses de Sciences, p. 11-34.

WEBER Max, 1965. Essai sur la théorie de la science (traduit par Julien Freund). Paris, Plon.

Pour citer cet article :

Claire Bouillot, 2023. « CARRIE Fabien, DORE Antoine, MICHALON Jérôme, 2023. Sociologie de la cause animale ». ethnographiques.org, Comptes-rendus d’ouvrages [en ligne].
(https://www.ethnographiques.org/2023/Bouillot - consulté le 04.12.2024)